Photographe pour le Vivant

Comment être photographe engagée ?

Pour ma part, il se traduit en choisissant celles et ceux pour qui je travaille, à qui je m’adresse ou encore en mettant de la conscience sur chacune de mes actions : autant sur mon “business plan” – entre guillemets car je ne crois plus tellement en ces termes entrepreneurials. Il ne me correspondent pas – que sur la mise en place de mon site internet, que la banque que j’ai choisi ou sur les mots que j’utilise.

Etre photographe engagée pour le Vivant, c’est pour moi repenser l’entreprenariat classique. C’est remettre au centre du projet l’humain.e et le non humain.e. L’aspect financier est certes important car je me souhaite d’en vivre, mais ça n’est pas le cœur de ma démarche ni le but. Je refuse d’avoir un contrat pour la seule raison économique. Je travaille avant tout avec des êtres humain.e.s dont leur projets et les valeurs me parlent.

Etre photographe engagée pour le Vivant, c’est tenter de travailler en fonction des saisons et de mes propres saisons internes, qui peuvent changer tous les jours. C’est être à l’écoute des mes envies et du temps que je souhaite consacrer à mon entreprise. Je refuse de travailler d’arrache pied jusqu’à des heures pas possibles. Je suis partisane du moins faire en étant plus efficace.

En plus d’un travail de mise en valeur des entrepreneur.se.s pour le Vivant, je fais tout un travail de transmission auprès d’un public peu ou pas du tout averti par le monde de l’image. Le but ici est de rendre autonome chaque personne dans la création de ses images. Qu’iels intègrent comment fonctionne un appareil photo, comment les images peuvent être créée lu et encore, comment jouer avec la photographie en prenant en compte tous les paramètres.

Puis, j’enseigne également un ancien procédé photographique le cyanotype. C’est une approche ludique et facile à mettre en place. J’aime l’utiliser car elle permet de bien comprendre comment fonctionne la photographie au sens strict du terme. C’est aussi le procédé photographique ancien le moins polluant.

Pour conclure, m’engager me rend vivante !

Je me sens faire partie de celles et ceux qui s’engage pour créer un monde plus juste, plus bienveillant, plus doux envers les humain.e.s et non humain.e.s. Je me sens faire partie du Vivant. A chaque étape, à chaque rencontre ça me nourrie et je grandie.

Merci à toutes les personnes croisées sur ce beau chemin qu’est l’engagement pour le Vivant.